[Mon concours Furiapolis (T-shirts, CD, décapsuleurs ou encore tours de cou) à retrouver en cliquant là] Après 7 années d’existence & 3 EP, Furiapolis franchit un nouveau cap via Déesses. S’agissant du premier album & apportant du français dans les textes.
Ce qui permettra à plein d’autres personnes de poser des questions idiotes lors d’entrevues. L’important étant déjà la compréhension plus aisée pour la majorité du public actuel du groupe. Les paroles s'avérant ici essentielles, le choix fut intelligent.
Toutefois on ne les évoquera pas sur cet article. Étant donné que Pierre-Brice s’est prêté à mon jeu de l’En Traque sur Nawak Posse, vous en saurez bien plus ainsi.
Emigrate intro sait nous porter de fort jolie manière vers l’univers du CD. D’abord assez ambiante, elle devient délicate, puis gagne en volume, avant de conclure sur une fine touche. Puis Emigrate or not brise tout, en nous délivrant un rock puissant & accrocheur.
On notera d’ailleurs la capacité de Furiapolis à proposer constamment une musique détenant ces 2 qualités, tout en variant les approches. Le bruit des anges ne pourra clairement pas être rapproché d’un autre titre. Notamment par son chant assez différent & très intrigant. Le gimmick fonctionne immédiatement & l’on se retrouve entrainé.
La variété est généralement l’élément-clé d’un long effort & aucun doute sur le fait que la formation ici présente possède cet atout. Le démarrage plus relevé de Freak cell le démontrant à nouveau. Le son devient plus dur & l’on découvre à ses côtés des vocaux pouvant l’être tout autant, mais passant aussi par du chuchoté. De quoi offrir un sacré contraste.
Question contraste, 007 en connait un rayon. Un morceau qui sait que tricher n’est pas jouer, il n’hésite ainsi pas à alterner entre mélancolie & rage.
Justement, la douce mélancolie s’accentuera au travers de La cause, particulièrement lors de son entrée & de sa sortie.
Plusieurs passages de SNCT connaitront une certaine légèreté. Contrairement aux produits ingurgités par quiconque s’y reconnaitra.
Niveau originalité, Walkaway tire certainement la palme. On adore ce morceau, fusion entre reggae & rock. De nombreuses sorties reggae étant chroniquées ici, on sait de quoi l’on parle.
The rescue possède lui cette force émotionnelle le rendant attirant, tout en le faisant ressembler à une conclusion. De disque, de film, il a cela en lui & marque.
Pourtant ce n’est pas fini. L’armée des rois compte bien défiler en grandes pompes. Cette ultime piste insuffle un nouveau jet de puissance, mais ne cherche pas à terminer Déesses de cette façon. Furiapolis nous offrant une séquence mélodique assez importante & imposante en fin de parcours. Totalement épique, celle-ci conserve cette touche cinématographique, signalant l’arrivée vers le générique. Cependant dans un autre style.
Musclé, accrocheur, touchant & varié, Déesses contient tout ce qu'il faut pour concocter un album de qualité. Furiapolis a en plus su y inclure l'ingrédient nécessaire pour le faire sortir du lot : la surprise ! Attribut dévolu à Walkaway. Et comme ses membres & son entourage sont sympathiques, ils proposent de remporter sur mon blog 2 packs comprenant le CD, un T-shirt, un décapsuleur & un tour de cou. Pour le règlement ça se passe ici.
Blytch (Facebook/Twitter/Instagram)
Furiapolis - Déesses
20/2/18 autoproduction